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Nos séances

Séance 01

Ecologie, liberté et décroissance ? 

Ferghane Azihari est délégué de l’Académie libre des sciences humaines, essayiste et notamment auteur de « Les Écologistes contre la modernité ».  

La question qu’il nous pose : la modernité peut-elle être jugée responsable de l’essentiel de nos maux en matière d’écologie ? Ceux qui le prétendent perdraient-ils de vue l’amélioration évidente de nos conditions de vie au cours des derniers siècles et les avancées des progrès techniques ? Développement ne rime pas nécessairement avec pollution incontrôlable et régression et est par de nombreux aspects source de progrès.

Séance 02

Le modèle énergétique du MR

Présentation par Rémy Leboutte (conseiller énergie & environnement au Centre Jean Gol) du modèle 100% décarboné.   

Notre objectif: définir l’hypothèse de travail du modèle énergétique du MR, alternatif au modèle belge actuel du 100% renouvelable. Le modèle du MR se caractérise notamment par une efficacité énergétique permettant env. 100 TWH en moins (20-30%). Une diminution plus importante suppose des hypothèses à faire valider par les entreprises ou secteurs concernés (ex. Carmeuse/fédération extractive, etc.).

Séance 03

Agriculture intensive et circuits courts

Multiples intervenants:

 

David Clarinval : l’état de l’agriculture en Belgique et en Europe, exposé de la voie libérale au sujet de l’agriculture.

Augustin Wigny (Farm for Good) : Farm For Good un réseau d’accompagnement systémique de fermes (développement de filières, relocalisation alimentaire, …).

Thierry de l’Escaille (ELO / Agriland) : Agriland accompagne agriculteurs, exploitants et propriétaires dans l’exploitation, la gestion et la mise en valeur de vos terres agricoles. ELO regroupe 65 associations de gestionnaires agricoles et forestiers.

Charles-Antoine Janssen (Kois Invest) : Kois a notamment réalisé une étude de faisabilité avec plus de 60 acteurs de la chaîne de valeur autour des obstacles à la régénération de l’agriculture.

Christophe Adam et Pascal Durdu (Farming for Climate) : Les empreintes environnementales des entreprises incluent le carbone, l’eau et la biodiversité. Farming for Climate propose de favoriser l’ensemble des services écosystémiques. 

Nicolas Verschuere (Soil Capital) : Nicolas Verschuere est cofondateur de « Soil Capital », un programme de rémunération carbone valorisant la transition régénérative.

Marianne Streel (présidente de la FWA) : Positions de la FWA sur les enjeux (sociaux, économiques, environnementaux) que traverse le secteur, à prendre en compte dans la transition climatique.

Séance 04

The shift project

Séance 05

Séance spéciale sur la flambée des prix énergétiques

Exposé de David Clarinval et de différents experts et conseillers de cabinet sur la situation énergétique au niveau européen/international et discuter également, au niveau national, des pistes et mesures d’économie d’énergie et de soutien aux particuliers et aux entreprises (adoptées et/ou en discussion).

Le forum portait sur deux aspects importants :

  • Comprendre les mesures adoptées par le gouvernement pour aider particulier et ménages.

  • Comprendre la configuration dans laquelle nous nous trouvons (marché de l’énergie, acteurs énergétiques, prix, pénurie, situation internationale, stratégie européenne, évolution du conflit, etc.).

Séance 06

Climact et Canopea

Pascal Vermeulen & Julien Pestiaux (CLIMACT) : Le modèle énergétique développé par Climact est le modèle sur lequel s’appuie le gouvernement actuel et qui vise à la neutralité carbone à l’horizon 2050. La stratégie du modèle Climact, basé sur l’offre et la demande, s’articule autour de 3 axes : éducation, économie et normes.

Arnaud Collignon & Noé Lecocq (CANOPEA) : CANOPEA est la fédération des ONG environnementales en Wallonie. La fédération souhaite donc être la voix de l’environnement auprès des institutions (un rôle de porte-parole de l’environnement), sans intérêts sectoriels ou particuliers, en souhaitant tout simplement protéger les intérêts de « l’environnement ». Présentation de solutions possibles afin d’augmenter la diminution des émissions carb

Séance 07

Entreprises et environnement : 1ère partie

Pierre Abadie (Tikehau) : Tikehau est un fond de transition énergétique et de refondation de l’économie lancé en 2018. La vision de Tikehau repose sur des principes de proximité, de durabilité, de diversité et d’indépendance. Le fond vise à déconnecter l’utilisation d’énergies fossiles et à décarboner l’économie.

Jean-Charles van den Branden (Bain, partner sustainability) : Bain & Company est l’un des plus grands cabinets de conseil en management au monde. Leur rôle est d’accompagner les dirigeants prêts au changement. La vision du service de développement durable et RSE repose sur la stratégie, les opérations, le « customer value » et la transformation. Jean-Charles tente d’aider ses clients à répondre à la question suivante : comment vivre dans un monde soumis au réchauffement ?

Séance 08

Entreprises et environnement : 2ème partie

2030 est un collectif de CEOs et d’administrateurs et d’administratrices belges lancé fin 2020 pour échanger sur le besoin pressant de transformations sociétales et la nécessaire réinvention des entreprises. Pour soutenir les actions individuelles et collectives contribuant à la construction d’une société juste, inclusive et prospère dans les limites planétaires, 2030 se concentre sur 3 axes stratégiques : échanger, informer et sensibiliser & communiquer.

Sybille van den Hove (Collectif 2030 & IBA): La présentation de Sybille van den Hove avait pour objectif de présenter une vision d’un monde plus durable d’un point de vue humain, sociétal, environnemental et économique. Les entreprises en tant qu’acteurs importants et puissants de notre société ne doivent pas faire partie du problème mais de la solution. C’est pourquoi, il est important de repenser le rôle et la raison d’être des entreprises en passant d’une vision où le profit est une fin en soi vers une vision où le profit est un moyen au service d’une fin entrepreneurial supérieure. Sybille démontre sa vision au travers du cas pratique d’IBA et de sa certification B Corp.

Emmanuel Terrasse (Collectif 2030 & Thales Alenia Space Belgium) : Emmanuel est président du Conseil d’Administration de Thales Alenia Space Belgium, qui est un équipementier électronicien dans le secteur spatial. Également membre du collectif 2030, il a exposé sa vision de la durabilité au sein d’une entreprise. Réflexion en deux temps : une présentation des actions en termes de durabilité menées chez Thales (notamment les difficultés rencontrées liées au cadre et au système); des réflexions plus globales sur un projet de modèle écolibéral à promouvoir par le MR.

Séance 09

Filière Hydrogène

Cette 9ème séance du Forum fût l’occasion de discuter des différents enjeux, projets, réglementations et financements liés à l’hydrogène en Belgique, en Europe et dans le monde avec Nicolas Brahy General Counsel of Hy24, un gros fonds d’investissement dans l’hydrogène, Rémy Leboutte, du centre Jean Gol, qui vient de rédiger une grosse étude sur la filière hydrogène et François Bellot, député fédéral et ex-ministre des Transports, très actif actuellement dans le secteur hydrogène.

 

Les enjeux liés à l’hydrogène vert sont importants pour la transition énergétique vers des sources renouvelables, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la création de nouvelles opportunités économiques. Il s’agit d’une solution clé pour assurer une transition énergétique durable et un avenir plus durable pour notre planète.

Séance 10

La capture, la séquestration et la réutilisation du CO2

Le Forum de l’écologie du progrès du 07 février 2023 était consacré à la capture, la séquestration et la réutilisation du CO2 avec le professeur Lionel Dubois, ingénieur civil chimiste et chercheur Senior à l’Université de Mons, Coordinateur scientifique et de recherche en capture et utilisation du CO2 au sein du Service de Génie des Procédés Chimiques et Biochimiques de la Faculté Polytechnique et Vincent Michel Director of Ready-Mix Concrete Division & Program Director GO4ZERO à la cimenterie Holcim.

 

Lionel Dubois est venu nous présenter la problématique de la capture du CO2 ainsi que les différents résultats de ses recherches sur le sujet. Pour réfléchir à toutes ces technologies, il faut évidemment garder en tête les piliers du développement durable : le pilier social, économique et écologique. Il faut que ces technologies soient durables, mais le mot d’ordre c’est qu’il faut des solutions pragmatiques et c’est là où la capture du CO2 est vraiment une solution pragmatique (en non idéologique ou idéaliste à outrance) en faveur de la lutte contre le dérèglement climatique. La capture du CO2 est-elle une illusion ? Non, mais le CCUS ne résoudra pas tout non plus. Est-elle une vraie solution ? Oui, mais à sa juste mesure et accompagnée d’un certain nombre d’autres mesures en faveur de la réduction des GES.

Vincent Michel est venu nous présenter l’intérêt de la capture du CO2 pour l’industrie polluante ne pouvant être totalement décarbonée et particulièrement le secteur du ciment en Belgique ainsi que le projet GO4ZERO de la cimenterie Holcim. L’intérêt de la capture du CO2 pour l’industrie polluante est qu’elle permet de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES) produites par ces industries, et notamment de capter le CO2 « fatal » issu du processus de fabrication lui-même et ne pouvant pas être supprimé. Le projet GO4ZERO a non seulement l’ambition de pérenniser les capacités de production cimentières actuelles, mais aussi d’offrir une solution concrète dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Séance 11

Les biocarburants et e-fuels

Le Forum Libéral de l’Ecologie a tenu sa 11ème séance sur un thème d’actualité : le carburant synthétique et la chimie verte. Pour cette occasion, la Professeur Aurore Richel , directrice du Laboratoire de Biomasse et Technologies vertes à l’Université de Liège, a été invitée pour nous éclairer sur les biocarburants et e-fuels.

Au cours de la première partie de sa présentation, la Professeur Richel nous a présenté les notions de base des biocarburants et des e-fuels. Elle a également abordé la question de leur durabilité et de leur impact sur la société. Les biocarburants durables sont des carburants produits à partir de matières premières renouvelables telles que les résidus de cultures ou les déchets organiques, tout en garantissant un impact environnemental et social positif. Les e-fuels durables sont également des carburants renouvelables, mais sont produits à partir d’électricité renouvelable (éolienne, solaire, hydroélectricité, etc.) qui est utilisée pour produire du gaz de synthèse, lequel est ensuite transformé en carburant. Dans la seconde partie de sa présentation, elle s’est concentrée sur les vrais biocarburants et e-fuels durables, soulignant l’importance d’un développement durable de ces technologies en lieu et place de biocarburants et e-fuel faussement durables et nocifs pour la société.

Le deuxième intervenant, Thierry Deschuyteneer, ingénieur et consultant indépendant en stratégie dans le secteur énergétique, a pris la parole pour présenter les différents défis que rencontre le secteur de production de biocarburants et de e-fuel. Il a également évoqué les avantages et inconvénients de biocarburants et e-fuels durables pour notre transition climatique et énergétique.

Séance 12

Le nouveau nucléaire

Le 12ème Forum de l’écologie du progrès du 04 avril 2023 était consacré au « nouveau nucléaire ». Ce « nouveau nucléaire » fait référence aux technologies de réacteurs nucléaires avancés qui sont en cours de développement pour produire de l’électricité de manière plus sûre, plus efficace et plus respectueuse de l’environnement que les réacteurs actuellement en service.

Ces technologies incluent les réacteurs nucléaires SMR (Small Modular Reactors) de petits réacteurs nucléaires modulaires conçus pour être plus sûrs, plus abordables et plus flexibles que les grands réacteurs traditionnels, les EPR (European Pressurized Reactor) sont des réacteurs nucléaires à eau pressurisée (REP) de troisième génération et les réacteurs à fusion, considérés comme une forme d’énergie propre et sûre car ils ne produisent pas de déchets radioactifs à long terme et ne peuvent pas subir de fusion nucléaire incontrôlée (cependant, la technologie de fusion nucléaire est encore en développement et n’a pas encore été déployée commercialement). L’objectif de ces nouvelles technologies est de produire de l’énergie nucléaire tout en réduisant les risques d’accidents et les déchets radioactifs, ainsi qu’en améliorant l’efficacité énergétique.

Séance 13

La mobilité verte

Le Forum de l’écologie du progrès du 18 avril 2023 était consacré à la Mobilité verte. L’ambition de ce Forum consacré à la mobilité est de pouvoir développer un modèle de mobilité verte permettant de réduire considérablement l’impact environnemental de nos modes de transport tout en augmentant la qualité de ceux-ci.

En effet, la mobilité représente un secteur clé pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique. Dans cette optique, une mobilité intermodale efficace et repensée est essentielle pour faciliter les déplacements des citoyens tout en limitant l’impact environnemental. Cela passe notamment par la promotion des modes de transport doux, comme la marche et le vélo, mais également par l’adoption de solutions de transport collectif propres et performantes. La mobilité verte offre donc une opportunité pour améliorer la qualité de vie des citoyens tout en préservant l’environnement et la santé publique.

Benoit Gilson, CEO d’Infrabel nous a d’abord partagé les réalités chiffrées liées à l’impact environnemental des différents types de transport. En Belgique, nous avons la chance d’avoir un réseau ferroviaire extrêmement dense mais malheureusement pas assez optimisé. Pour des raisons écologiques et économiques, de nombreux investissements ciblés et intelligents ainsi qu’une nouvelle stratégie ferroviaire sont nécessaires. Une augmentation de la part modale du train ne sera effective que grâce à un transport public de qualité, efficace et moins coûteux pour la collectivité.

Ensuite, Bruno Claessen, Président d’AMPERES et consultant en mobilité durable, nous a partagé son expertise sur la voiture électrique, une des solutions afin de décarboner le secteur du transport et accélérer notre transition énergétique. Il est donc primordial d’accélérer leur développement afin que celles-ci soient encore plus vertes, plus vertueuses mais également beaucoup moins onéreuses pour nos concitoyens.

Enfin, Steven Soens, spécialiste des véhicules autonomes à la Febiac nous a partagé son expertise sur les véhicules autonomes. Les véhicules autonomes possèdent de nombreux avantages et feront partie de la mobilité du futur.

À nouveau, d’enrichissants débats ont suivi, nous permettant de discuter davantage des différentes pistes de solution à l’enjeu de la mobilité.

Séance 14

La taxe carbone

Le 14ème Forum de l’écologie du progrès portait sur la taxe carbone. La taxe carbone vise à faire payer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à la consommation d’énergie fossile (pétrole, gaz, charbon).

En d’autres termes, chaque fois que l’on utilise ces énergies, on paie une taxe supplémentaire qui vise à compenser le coût environnemental de l’émission de GES. Cette taxe vise à encourager la transition vers des sources d’énergie plus propres et renouvelables en rendant les énergies fossiles plus coûteuses.

Tout d’abord, Christian Gollier nous a partagé sa vision de la transition, insistant à quel point il s’agit d’un immense défi, nécessitant inévitablement des sacrifices. Selon lui, la taxe carbone est un moyen faire en sorte que les objectifs climatiques soient mis en œuvre par les agents économiques via leur consommation dans le cadre de notre démocratie libérale.

Ensuite, Maitre Afschrift nous a présenté les conséquences des décisions européennes récentes, qui mèneront forcément à plus de fiscalité pour les ménages. La question est donc de savoir s’il est possible de tendre vers une neutralité budgétaire tout en réduisant nos émissions de gaz à effet de serre.

Séance 15

L'économie circulaire : le recyclage des métaux et matériaux de construction

Le Forum Libéral de l’Ecologie portait cette semaine sur l’économie circulaire. Le recyclage joue un rôle essentiel dans l’économie circulaire en permettant la réutilisation de matières premières et en réduisant la quantité de déchets envoyés en décharge ou incinérés.

En effet, le recyclage permet de limiter la production de nouvelles matières premières en utilisant celles qui ont déjà été extraites et transformées. Cela réduit l’impact environnemental de l’extraction et de la production de matières premières. De plus, le recyclage permet de créer de nouveaux emplois dans les industries de la collecte, du tri et de la transformation des déchets. Enfin, le recyclage est également une source d’économie d’énergie, car il nécessite souvent moins d’énergie que la production de nouvelles matières premières. Dans une économie circulaire, où les ressources sont utilisées de manière optimale et les déchets sont réduits au minimum, le recyclage est un élément clé pour assurer un avenir durable et responsable pour notre planète.

 

Tout d’abord, Jan Tytgat nous a présenté les activités de Umicore, société de recyclage mondialement reconnue. Il nous a par exemple présenté la première loi du recyclage, impliquant que plus de recyclage n’est pas toujours mieux pour l’environnement au vu de l’énergie nécessaire. L’objectif est de trouver l’optimum afin d’avoir le meilleur impact environnemental.

 

Ensuite, Stéphane Neirynck nous a présenté le Centre Terre et Pierre, dont il est directeur. Sa mission est d’accompagner activement les entreprises en leur apportant un soutien technologique afin d’avoir un avenir durable. Les questions du recyclage dans des secteurs tel que celui de la construction ou des énergies renouvelables ont notamment étés développés.

Séance 16

L'économie circulaire : Exploitations minières

Le Forum Libéral de l’Ecologie portait cette semaine sur l’exploitation minière. Les métaux non-ferreux jouent un rôle essentiel dans le cadre de la transition climatique. En raison de leurs propriétés uniques, ces métaux sont indispensables pour le développement de technologies vertes et durables.

Dans un premier temps, Eric Pirard nous a alerté sur nos besoins en matériaux extrêmement importants dans les prochaines années, notamment dans le cadre de la transition écologique. Toutefois, nos sols sont encore très exploitables et riches en matériaux et les mines sont fondamentales. L’économie circulaire ou la sobriété peuvent faire partie de la solution mais ne sont pas suffisants.

 

Ensuite, François Charlez nous a présenté le travail de DEME, portant notamment sur l’exploitation sous-marine et demandant d’admirables prouesses techniques de la part des ingénieurs. Celles-ci permettent l’extraction de ressources et grâce à de bons investissements, peuvent encore gagner en efficacité sur le plan économique mais aussi écologique.

Séance 17

Les nouvelles techniques génomiques

Le Forum de l’Ecologie Libérale portait cette semaine sur les nouvelles techniques génomiques. Le Professeur Marc Boutry a mis en évidence l’évolution de l’agriculture depuis la domestication des plantes jusqu’aux techniques avancées de modification génétique.

Il a souligné l’importance des croisements sélectifs et des avancées technologiques pour améliorer les caractéristiques des cultures et relever les défis actuels.

 

Ensuite, le Professeur Hervé Vanderschuren a abordé l’importance de l’édition génomique pour augmenter les résistances des cultures et répondre aux enjeux agricoles. Il a appelé à une approche basée sur l’évaluation au cas par cas et une règlementation appropriée, tout en répondant scientifiquement à certains arguments dogmatiques anti-OGM.

Séance 18

L'agriculture et l'agroforesterie

Le Forum de l’Ecologie Libérale portait cette semaine sur l’agriculture et l’agroforesterie. Les enjeux liés à l’agriculture de « demain » sont nombreux et complexes. Ils comprennent notamment la nécessité de nourrir une population mondiale croissante tout en préservant les ressources naturelles, en garantissant la durabilité environnementale et en faisant face aux défis du changement climatique.

Patrick Worms nous a présenté tous les intérêts que peut apporter l’agroforesterie. L’agroforesterie est une pratique agricole prometteuse dans la lutte contre les changements climatiques. Elle offre des solutions durables en matière de séquestration du carbone, de conservation des sols, de régulation du cycle de l’eau et de diversification des systèmes agricoles. En intégrant les arbres aux exploitations agricoles, nous pouvons contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à améliorer la résilience face aux changements climatiques et à promouvoir des systèmes alimentaires durables.

 

Par après, Rémy Leboutte, notre conseiller écologie, énergie et agriculture, a présenté le volet agricole du programme qui est en train d’être élaboré au sein du MR.

Séance 19

La gestion de l'eau

Le Forum de l’Ecologie Libérale portait cette semaine sur l’eau. Tout d’abord, Florence Herry, Directeur général de L’AIDE nous a donné une vision d’ensemble sur les actions de démergement et d’épuration qui sont menées en Wallonie, insistant notamment sur le fonctionnement du système ainsi que sur les défis principaux pour le futur. Ensuite, Cyprien Devilers, vice-président La Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE) nous a partagé son expertise et les principaux enjeux auxquels la SPGE est confrontée. Enfin, Joël Privot, assistant en ingénierie urbaine et environnementale à l’ULG nous a informé sur les travaux qu’il a menés suite aux inondations de 2021. Ce fut l’occasion d’apprendre les différents risques que nous courons et de présenter différentes voies afin de réaménager le territoire.

L’eau est une ressource précieuse qui revêt une importance capitale. En Belgique et en Wallonie, il est crucial de développer une gestion durable de l’eau afin de préserver cette ressource vitale pour les générations présentes et futures.

La Belgique, en raison de sa situation géographique, est confrontée à des défis spécifiques en matière de gestion de l’eau. En effet, le pays est traversé par plusieurs rivières et abrite un grand nombre de zones humides, de lacs, de sources et de nappes souterraines. La disponibilité de l’eau et sa qualité sont des enjeux majeurs qui nécessitent une attention particulière.

La gestion durable de l’eau implique de prendre en compte les besoins de tous les utilisateurs, qu’il s’agisse des besoins domestiques, agricoles, industriels ou environnementaux. Il s’agit d’adopter une approche équilibrée qui vise à optimiser l’utilisation de cette ressource tout en préservant les écosystèmes aquatiques.

L’une des priorités de la gestion durable de l’eau est de garantir un approvisionnement en eau potable de qualité pour tous les citoyens. Cela nécessite des infrastructures adéquates pour le traitement de l’eau, ainsi qu’une surveillance constante de sa qualité afin de prévenir toute contamination.

La gestion durable de l’eau implique également une gestion responsable des eaux usées. Le traitement adéquat des eaux usées avant leur rejet dans l’environnement est essentiel pour éviter la pollution des cours d’eau et des nappes phréatiques. Des infrastructures modernes de traitement des eaux usées doivent être mises en place pour garantir un environnement sain et préserver la biodiversité aquatique.

Séance 20

Les réseau électriques

Le Forum de l’Ecologie Libérale portait cette semaine sur les réseaux électriques. Tout d’abord, Luc Warichet, Directeur général adjoint de RESA nous a présenté l’évolution du système énergétique et ses différents acteurs tout en affichant différents scénarios long-terme et les principaux enjeux pour le réseau électrique. Ensuite, Damien Ernst, professeur à l’ULG, nous a partagé son expertise sur le partage d’énergie au sein des copropriétés. Ce fut l’occasion de comprendre les différents coûts et opportunités de ce type d’installations.

Les réseaux de distributions occupent une place prédominante dans la transition énergétique en Belgique, faisant face à de nombreux enjeux pour assurer une transition vers un système énergétique plus durable et décarboné. Les réseaux électriques sont essentiels pour la distribution de l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelable, telles que l’énergie solaire et éolienne, et pour répondre à la demande croissante due à l’électrification massive de notre consommation énergétique.

L’un des principaux enjeux est d’adapter les réseaux électriques pour intégrer efficacement les énergies renouvelables décentralisées. Alors que de plus en plus de ménages et d’entreprises produisent leur propre électricité à partir de panneaux solaires ou d’éoliennes, les réseaux électriques doivent être capables de gérer ces flux d’énergie bidirectionnels. Cela nécessite des investissements dans les infrastructures de réseau, tels que les compteurs intelligents et les systèmes de gestion de l’énergie, pour permettre une intégration harmonieuse des énergies renouvelables distribuées.

Ensuite, le partage d’énergie et les communautés d’énergies jouent également un rôle clé dans l’avenir énergétique de la Belgique. Le partage d’énergie permet aux consommateurs d’échanger de l’électricité entre eux, créant ainsi des communautés énergétiques locales et renforçant l’autonomie énergétique. Cela permet non seulement de réduire les coûts d’énergie, mais aussi de promouvoir à moindre coût l’utilisation d’énergies renouvelables et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les communautés d’énergies sont des structures organisées regroupant des producteurs et des consommateurs d’énergie au niveau local. Elles favorisent la production décentralisée d’énergie renouvelable, l’autoconsommation, le partage d’énergie et la gestion intelligente de l’énergie. Les communautés d’énergies permettent aux citoyens et aux entreprises de devenir acteurs de la transition énergétique, en encourageant la production et la consommation durables d’énergie.

Séance 21

Les énergies renouvelables

Le Forum de l’Ecologie Libérale portait cette semaine sur les énergies renouvelables. Tout d’abord, Eric Monami, Energy Advisor chez Edora nous a présenté ses constats sur la situation actuelle, pointant notamment l’importance d’une vision interfédérale partagée et une responsabilisation des régions afin d’atteindre des objectifs ambitieux. Aligner les incitants, mobiliser toutes les palettes de politiques publiques et davantage d’hybridation font partie des solutions. Ensuite, Michael Guerlus, Chef de projet de Bioénergies chez ValBiom nous a partagé son expertise sur la biomasse et la biométhanisation.

 

Ce sont de véritables enjeux d’une importance capitale dont on n’entend malheureusement pas assez parler lorsqu’on évoque les énergies renouvelables afin de réussir la transition. En effet, les réseaux de chaleur et la biomasse présentent un potentiel considérable en tant qu’énergies renouvelables et dans la lutte contre les émissions de CO2. En combinant les réseaux de chaleur avec l’utilisation de la biomasse comme source d’énergie, nous pouvons créer des solutions énergétiques efficaces et durables pour chauffer nos bâtiments, nos industries, et nos infrastructures tout en réduisant notre empreinte carbone et en contribuant à la transition vers une économie à faible émission de carbone.

Séance 22

Les économies d'énergie

Le Forum de l’Ecologie Libérale portait cette semaine sur les économies d’énergie. Christine Lhoste, Directrice générale du service des étude chez Embuild et Hugues Kempeneers, Directeur Général chez Embuild Wallonie nous ont partagé leur expertise.

 

Tout d’abord, nos orateurs ont mis en lumière le rôle central que le secteur de la construction joue dans l’économie belge et son implication cruciale dans les efforts visant à réaliser des économies d’énergie significatives. En effet, ce secteur ne peut être négligé dans le contexte de la transition énergétique.

 

Ensuite, l’accent fût mis sur l’importance de souligner l’existence de cadres législatifs à différents niveaux, à savoir européen, fédéral et régional. Ces cadres fournissent un ensemble de directives et de lignes directrices nécessaires pour guider les mesures prises en vue d’une construction plus durable et économe en énergie. D’ailleurs, lors de ces discussions, de nombreuses recommandations ont émergé pour orienter ces cadres vers des mesures plus efficaces et adaptées aux enjeux actuels.

 

Cette séance s’attarda également sur le fait de ne pas négliger l’impact direct des évolutions environnementales sur ce secteur. Les changements climatiques et les défis liés à la durabilité façonnent indéniablement le quotidien des citoyens. Ces changements se traduisent par des normes plus strictes en matière d’efficacité énergétique, de matériaux de construction durables et de méthodes de construction respectueuses de l’environnement. Par conséquent, les activités du secteur de la construction sont directement affectées, entraînant des adaptations et des innovations pour répondre aux nouvelles exigences.

 

En somme, il est évident que le secteur de la construction joue un rôle pivot dans la transition vers une économie plus durable et économe en énergie. Les cadres législatifs existants, les recommandations formulées et les changements environnementaux en cours montrent combien ce secteur est au cœur des enjeux actuels, impactant à la fois l’économie, la législation et la vie quotidienne des citoyens.

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